La Corse J2

La croisière
Ce soir le ferry est à 22h30 à Toulon il est 9h00 on a du temps alors profitons en pour longer le canal du midi avant de prendre l'autoroute et passer à travers quelques gouttes d'eau.
Passage par Hyeres le temps de dire bonjour à Christian et sa nouvelle famille et en route vers le port de Toulon ou nous montons à bord du ferry. Arrimage de la moto, avec un solide noeud qui l'attache au flanc du navire.
Il fait 19° par cette belle nuit de Septembre; au revoir le continent... Une mer d'huile et tant mieux la traversée sera confortable. La Corse est à coté de la France sur la carte météo mais en réalité la traversée dure 9hoo.

Au milieu de la nuit un fort tangage nous réveille, le capitaine à tout prévu, il nous berce, un peu fort et dans le 4 directions. Un coup d'oeil au hublot, horreur un mur d'eau, une vraie tempête. Le niveau de bouteille sur la table ondule au gré des vagues. Assis c'est pas terrible on reste couché, c'est mieux pour éviter la digestion inversée.
A 6h00 nous profitons du réveil matin, voix type hôtesse de l'eau au fort accent Italien. La tete un peu chiffon nous partons bras dessus bras dessous prendre un bon café bar en admirant le cap Corse qui défile à l'horizon.

Botté = sécurité
Le temps de remettre les valises sur la moto et de laisser sortir les camions qui nous enfument et nous coincent, une seule envie sortir. Un demi tour s'impose la moto démarre manoeuvre assis les pieds en pression, la roue avant bute sur un plot d'amarrage sur le sol peint et mouillé mon pied glisse la moto commence à partir sur la droite et finit au sol.
Pied droit coincé sous la moto, moteur tournant.
Arrêter le moteur, dégager le pied se relever, relever la Triumph heureusement il y a beaucoup de motards sur le ferry et en quelques secondes la moto est sur ses roues redémarrée. Grand moment de solitude nous sortons de ce tas de ferraille...
Bonjour la Corse.

Bastia -
Pour se remettre de nos émotions le vieux port nous accueille. Silencieux il se réveille lui aussi peut être?
Le soleil éclaire les façades des maisons hautes coulées sur le flanc de la montagne protégeant le port blotti dans le creux de sa main.
En fait le Corse est sage ce matin c'est petit dej. journal, en regardant les habitants provisoires des bateaux passer en pyjama froissés cheveux ébouriffés se diriger vers les douches municipales.

Bonjour ce sera quoi? Bonjour, 2 petits déjeuners s'il vous plait monsieur ....oui café ...et toi?...café. Merci.

Les premiers mots échangés sur le sol Corse.

Premier moment de détente, le soleil est là il est 9h00. Le pied droit est encore douloureux, merci DocMarteens on va visiter la Corse.

Etape 1 de Bastia à Saint Florent
Le premier hôtel se trouve à St Florent de l'autre côté de l'ile, à 30 km en direct. Nous avons choisi de faire le tour par Cap Corse.
Sortie de Bastia direction plein Nord, la route large au départ se rétrécie vite. Au détour d'un des 1er virages, une voiture bleue avec des giros, ha oui, c'est le même que chez nous en Poitou Charentes.

Virage, virage plus serré encore plus serré! C'est le début, la route est vraiment vraiment très sinueuse. Pour cette première étape pas de cote à droite la mer, bleue d'Azur, le long d'une cote abrupte à gauche la montagne la circulation est faible et j'imagine mal ces routes gavées de voiture.
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La Corse

Dans la vie d'un motard et dans les choix des destinations d'automne, la corse fait partie de nos projets depuis déjà 6 ans. Biens des phénomènes nous ont obligé à décaler ce voyage, la vie tout simplement. Mais cette année, c'est décidé on y va!!!

Au centre des discussions de l'hiver 07 _ 08 la préparation est simple.

• 1 mois avant le départ (fin Aout) commande des billets Corsica auprès de notre agence habituelle
• achat de la carte Michelin et d'un guide de randonnée sur cartovelo
  
• un guide hachette, qui aborde le sujet nature et environnement du lieu.
• toujours auprès de l'agence, réserver le 1er hôtel
  

Consultation de la carte, lecture du guide discussions autour d'un verre avec quelques copains pour s'inspirer du lieu et profiter de leur précieuse expérience.

La moto, une Triumph 955i Tiger remplace depuis le mois de mai un extraordinaire 1000 V strom.

Pourquoi une Triumph?

Parce que 3 cylindres, le couple du 2 et la souplesse du 4 cylindres, parce que c'est un trail routier qui rime avec suspensions à grand débattement et donc confort. Pas trop lourd quoique 230kg quand même et une bonne autonomie de 300 à 350 km tout ceci en fait une routière qui a l'avantage de ne pas être "pataude". Voici un lien vers un essai qui vous en dira plus long sur cette moto.

Et puis ma culture de la moto ne m'amène pas vers des autobus qui ont un problème majeur : être aussi facile à manier qu'un autobus! Ce voyage en Corse renforce cette conviction.

La gazelle prend du poids.

C'est le second voyage avec cette machine le premier en Dordogne et vers Toulouse nous avait permis de prendre contact, se sentir, guetter les réactions. Un tour d'essai concluant et qui nous à incité à reprendre la route, délaisssée depuis 2 ans..
Ce matin la, départ prévu à 10h. A 10h30 après les 10 tours de vérifications des oublies la moto démarre, bagages chargés sacoches et coffre remplis, le minimum SVP, réservoir plein . La moto doit faire 400kg!!
Les modifications effectuées sur le circuit électrique permettent entre autre de positionner sur le tableau de bord un détecteur de radars autorisé. Justement aujourd'hui il ne marche pas, bon on voyagera plus léger, 200 grammes en moins.

Départ d'un petit village perdu au centre du marais Poitevin situé à 40 km de La Rochelle, petites routes, les yeux se nourrissent des paysages, le coeur et l'esprit s'envolent déjà vers la découverte de nouveaux horizons, ça y est on est partis..

C'est loin la mer?

Comme pour chaque départ, la première heure est confuse entre j'ai pas pris mon couteau et le pantalon de pluie, mon sèche cheveux et ma trousse de toilette sont ils bien dans la sacoche. On a l'habitude et partir en vacances c'est justement pour laisser les indispensables inutiles à la maison, à plus forte raison quand on voyage en moto, ces questions disparaissent vite pour laisser place au voyage.

Premier arrêt, café, un des meilleurs amis du motard, sur la route c'est l'occasion de discuter et de se réchauffer quand le temps est gris avec l'arrivée des premiers frimas de septembre.
J'ai souvenir d'une rencontre en Italie, au pied du mont Cenis en avril, la route était juste ouverte et en haut la moto roulait dans la neige, ce petit café bien venu nous à permis de rencontrer un motard patron de bar Italien qui nous a parlé de son voyage en Croacie. Un grand moment, photos à l'appui!!

Saintes, direction Bordeaux, arrivée sur le périf, des yeux dans le dos du gaz pour s'éloigner des colleculs qui nous prennent pour des coureurs et en espérant nous faire accélérer. Mais non caisseux de fond de culotte je change de file et on continu, on part visiter la Corse, au bord de la mer, profiter du soleil et on vous laisse avec la grisaille. Salut..

Autoroute, en sortant de Bordeaux, la circulation en prenant la D10 est tellement dense que c'est l'autoroute à chaque fois, comme ça jusqu'à Langon. Arrêt déjeuner, sortie d'autoroute avec le spectacle d'un poids lourd qui écrase l'arrière d'une voiture qui lui coupe à droite dans l'angle mort de la cabine . Bruit de tôle froissée...

Marmande, Tonneins, Agen la route fatigue, arrêt en rase campagne pour se dégourdir les jambes. Chaque arrêt est l'occasion de discuter et rompre l'indépendance du casque, échange de vues, on redémarre direction Toulouse un hôtel en centre ville habituel de nos voyages. Km 420 nous posons la moto au garage les valises dans la chambre et nous partons faire une balade à pied dans la ville rose.

Toulouse un passage incontournable de nos voyages vers le sud, ambiance, couleur, le canal du midi, la vie de la place du capitole, des petites rues qui l'entourent.

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Moto Guzzi Calif 2 - 2

Voici les 1ere photos de la Moto Guzzi rénovation terminée pour Noël.

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Joli petit Noël cette année !!!

La voila après les premiers essais routier. Quelques détails sont encore à voir mais les 200 premiers km se sont bien passés.

La Califormia II se commercialisait sous 3 couleurs noir, blanc ou prune -
Désolé pour les puristes cette couleur n'est pas un hasard de pot de peinture mais un choix délibéré.

Voila déja 2000 Km de parcourus 2000 Km de pur plaisir!

Quelques modifs aussi :
L'emplacement de la clef de contact (impossible à tourner)
Le changement des joints de carbu et du pointeau coté droit
Ajout de l'avertisseur sonore (comme ils disent) .
Modification du support de plaque, les silents de blocs étaient trop souples

Et ça repart...

ESSAI ...

Etonnante!
Le moteur est vivant, coupleux, peut de vibrations, reprend bien à bas régime. En le poussant la puissance est au rendez-vous.

Conforme à sa réputation!
La boite est dure, pas très précise, il faut s'appliquer au début pour passer les rapports sans tomber sur un faux point mort...

Lourde à manier à l'arret et à basse vitesse, La calif n'est pas une sportive mais définitivement une routière.

Moto Guzzi Calif 2

Achetée en mai 2006, cette moto avait besoin d'une sérieuse rénovation pour repartir sainement, l'occasion a été provoquée par la casse du cardan, il faut dire que ce Calif II est attelé à un side car Squire.

Après avoir fait tourner le moteur et vérifié qu'il "tenait les réglages".

J'ai effectué un démontage intégral de la moto et les pièces de la partie cycle ont été sablées avant de repasser en peinture. Le résultat est impressionnant j'ai cru voir un cadre neuf au retour.

La bête avait besoin d'un sérieux ravalement!


Profitant du départ du cadre le moteur est envoyé chez 2 spécialistes qui ont changé les joints d'entrée et de sortie de boite et de moteur.

Au retour un grand nettoyage et un polissage des caches culbuteurs s'imposait.

Quand toutes ces pièces reviennent, nous sommes déjà en ...Juillet 2006. Juillet et Août pas de temps pour travailler sur la moto - Septembre, j'ai le plaisir de retourner dans l'atelier pour commencer à remonter la partie cycle.

Pour commencer répertorier la visserie à changer, (c'est à dire la totalité) et aller se fournir chez un grossiste avec sa petite liste de commission (2 poireaux, 3 carottes...) des écrous nylstop et des rondelles freins du frein fillet des rondelles plates tout ceci est le bien venu pour éviter de perdre ses boulons sur la route "good vibrations" oblige. C'est pas cher et indispensable pour une bonne finition. Un conseil prendre de la visserie zinguée et faire attention au pas de certains axes tel que les 2 qui fixent le moteur sur la partie basse du cadre.

Roues, bras, té - Aie les roulements ont des points durs ou du jeu il faut les démonter et les changer. Ce sont les tailles iso qui se trouvent facilement.

Au remontage de la roue Ar. j'ai trouvé la cause de la casse du cardan, les boulons de fixation du disque sont montés à l'envers et le dépassement bloque l'amortisseur de transmission.

Remontage des roues après controle de la longueur des boulons Ar. et changements de boulons de fixation des disques Av. qui eux étaient trop courts!

Circuit électrique

Souvent critiqué et pourtant pas pire que beaucoup d'autres. Avant de crier pensez que ces machines sont principalement achetées par de "gros rouleurs" passent de mains en mains et comme les vibrations sont good mais synonymes d'usures nous arrivons sur un dénouement logique : LA PANNE.

Et là c'est difficile à réparer surtout que comme disait mon prof. d'électricité "le circuit électrique sur les voitures sont un non sens" c'était en 1978- Et la calif II avec ses 40 000 au compteur qui à déjà fait 1 ou 2 tours n'échappe pas à la règle.

1 on démonte 2 on dépiotte ...

Les connecteurs ont disparus certains fils changent de couleur en chemin ..
En fait c'est même une chance que ça marche!!

Après l'état des lieux et un gros nettoyage, le faisceau étant plein d'huile. Reprise du circuit avec l'aide du schéma d'origine. En 2006 la norme a changé, les feux de routes sont obligatoires, les feux additionnels sont fréquents donc pour protéger les commodos les relais sont souhaitables.

Voici la liste des modifications :

- Phare et code sur un télérupteur (si si comme à la maison) et commandés par l'appel de phare à l'index.
- Le branchement du comodo gauche est modifié en conséquence.
- Les relais cachés sous le réservoir passent coté gauche et sont montés sur des supports.
- La centrale clignotants est fixée du même coté et reçoit un connecteur (de code phare idem).
- Le régulateur passe du coté droit avec le redresseur.
- Les dominos sont remplacés par des connecteurs.
- Les cosses sont remplacées et soudées à l'étain.
- Les fils oxydés sont remplacés.
- Les clignotants, le Phare, le feu Ar. sont remplacés, avec leurs ampoules (par de l'adaptable).
- La répartition des fusibles modifiée
- Un circuit d'allumage (dyna) indépendant est créé avec une protection fusible.
- Le code ne peut plus s'éteindre donc un relais coupe les alimentations pendant le démarrage.
- L'arrêt d'urgence empêche le lancement du démarreur (ce n'est pas le cas d'origine).
- Les bobines sont rapprochées des bougies; à l'origine elles sont à l'autre bout de la moto et la nuit on voit les étincelles qui courent le long du cable, autant qu'elles aillent à la bougie!!
- Une sonde avec un voyant de réserve est ajouté au tableau de bord.

Légende : Les relais de droite à gauche.
en blanc le télérupteur de code phare.
en bleu la centrale de clignotants.
le relais noir, au repos alimente les accessoirs en travail enclenche le démarreur.
les relais bleus :
1 pour l'avertisseur et
1 pour les phares additionnels.



Bon bien ça, c'est fait ! et nous sommes le 24 novembre 2006 - Peut être pour Noël?

Les freinssss.
Ca glisseeee - Au démontage, l'étrier Ar est grippé sur 1 piston - Les purges sont cassées.

L'étrier doit être changé et les 3 sont remis à neuf avec un kit de joints.
Les durits sont cuites et remplacées par du tuyau "aviation".


La peinture est terminée la moto prend forme :

 Compteur sur tableau de bord en Orme.

Balade en Italienne

De fil en aiguille, ou de tour de roue en tour de roue. Un petit tour en Italienne était incontournable.

DUCATI 750 GT

Voici un site qui en présente une superbe "Machinery cleanery"

Elle est resté au fond du jardin, après un accident faute de place l'ancien propriétaire l'a entreposé dehors. La base était complète mais malheureusement en très mauvais état et la carrosserie était irrécupérable.

 

 

Mais c'était bien la Ducati 750 GT

C'est plus une épave qu'une moto, le temps a laissé des traces indélébiles.

Démontage intégral, inventaire des pièces et vu l'état de l'ensemble impossible de faire tourner le moteur avant.

Le stock de pièces amassées depuis maintenant quelques années va bien m'aider à refaire la moto.

Et de vis en écrous la moto fut démontée entièrement, les pièces nettoyées une à une.

• Une nouvelle selle
• Un nouveau pot d'échappement
• Un nouveau phare chromé de triumph
• Un garde boue Avant
• Une reprise du faisseau électrique
• Une peinture neuve
• Deux pneus neufs
• Controle de la mécanique, joints, culasse, soupapes, serrages..

Et j'en oublie mais ça date déjà de 1978...

Sortant de mes vieilles et honorables Anglaises, un 750 GT c'est une bombe et oui je confirme elle va vite et fort, dans un bruit formidable produit des ses merveilleux pots conti.

Emotion.

Bitza, bitza, vous avez dit bitza.

Bitza, c'est un mélange de genre, un moteur de Yamaha, un cadre de suzuki, des roues de Honda et ça fait une moto.
Plus facile à écrire qu'à faire. Mécaniquement et aujourd'hui,....la répression policière rend la tache dangereuse. A l'époque c'était plus facile et comme en plus ils n'y connaissaient pas grand chose on ne se posait même pas la question.

Dans un hangar m'attendait une Norton, le cadre provenait d'un BSA A7, le moteur d'une Norton Dominator modèle7 de 500cc La roue Ar. de la Norton et la roue Av de la BSA. Une bonne couche de peinture bleue sur le réservoir un splendide logo Norton peint à la main une selle gus kunt. Le montage plus ou moins heureux du moteur de travers dans le cadre les fuites d'huile font que j'ai rapidement démonté la moto pour reprendre du début. Mais j'avais ma première moto et j'en était pleinement heureux. La tache devenait plus ardue, les pièces de Terrot étaient facile à trouver il suffisait de se rendre chez un ferrailleur et de se baisser pour ramasser les morceaux (c'est comme ça que j'ai trouvé un excellent moteur).

BIENVENU DANS LE MONDE DES ANGLAISES

Pour mon Anglaise rien, il a fallu chercher ailleurs et comme c'est aussi une machine des années 50 il y en avait des bouts dans les fonds des garages J'ai récupéré ce que j'ai pu. Démontage de la moto, réajustement des pièces repositionnement du moteur dans le cadre, un réservoir de BSA A7 avec de jolis flancs chromés, les écussons ad oc, une selle "normale" un phare de triumph une robe noire sur le tout et ma Norton BSA BITZA roulait.

L'éducation à la conduite sur ces machines m'a appris à rouler en tenant compte de l'existence des autres sur la route, les freins étaient pratiquement inexistants le freinage se faisait à la boite pour profiter au mieux du frein moteur qui lui était efficace, du fait de de moteur "longue course".

Légende: ça donne à peu près cette moto dont la photo est prise sur www.vintagebike.co.uk, avec un avant différent et un moteur de Norton.

Coté performances il était possible de rouler à 120 km/h maxi à condition de ne pas insister trop longtemps. Au final une très belle moto dont j'étais très fier.

Malheureusement pas longtemps, une nuit, la moto stationnée dans une petite rue à disparue, volée....Colère et indignation, bouleversement et désespoir du motard. Impossible l'histoire ne va pas s'arrêter là, sur une disparition?

SALUT PALU

Je commençais à connaître un peu de monde dans le milieu et un ami, PALU m'a dit qu'il avait commencé le remontage d'une Norton 600cc sa description m'a plu le prix était raisonnable et surtout supportable car ma bourse était plate. Me voilà propriétaire d'une NORTON DOMINATOR 99C à finir....

A la première "Anglaise" je ne connaissait rien de ces machines sauf bien sur ce que les conversations de motards avertis m'avaient fait comprendre. Je résume ça n'avance pas ça fume et ça pisse l'huile.

Hey hey hey.. restez calmes! La polémique des années 70 ne va pas repartir pour autant et de toutes les manières elles ont disparues ou ce sont des grands mères qui du haut de leur grand âge réclament votre respect.

Et en comparaison avec des 500CB, 4 pots et autres Kawa H2 H3 il est évident que ces Ladies restaient en arrière cependant il y a une âme dans ces machines je le découvrais en 1975 et je le pense toujours. Vu la rumeur, j'ai mis toute mon expérience à terminer cette 99C pour qu'elle ronronne, soit fiable et ne fuie pas. Démontage, peinture, visserie neuve, rondelles freins, frein de filet, pâte à joints. Le circuit électrique fut le plus dur à réaliser, l'alternateur 6v en mauvais état donnait un courant trop faible et irrégulier, le montage d'une magnéto en remplacement du delco d'origine résolu le problème. l'alternateur ne fournissait que l'éclairage et les accessoires qui se résumaient à Veilleuses, code, phare, et feu stop.

Légende : Cadre featherbed, allumage par magnéto, moteur 600cc Norton de 1960

Sur cette version 1 le freinage restait très médiocre et la fourche à rapidement été changée par une version commando avec son frein à disque.

Voici une photo de cette version qui restera une monture fidèle jusqu'en 1987....D'autre motos m'ont permis de découvrir l'Europe mais celle ci restera une des meilleures. Couple moteur, maniabilité, mélodie,

Légende : Selle feu Ar et Av de Triumph, compteur maison, petit renfort sous le colonne de direction et pas de traces sous la moto.

Photo de 1976

Sachut Limel

Quelques copains avec lesquels je roulais ont été conquis par cette machine après une traversée de la France par le massif central pour rejoindre le Castelet au point d'avoir envie d'y gouter et acheter la dernière version de l'époque la 850.

Cette Norton m'a permis de Voyager et à été vendue en 1987. Entre temps, La France L'Italie, la Belgique, Les Pays Bas...Bien sur de nombreuses modifications et quelques autres moto pendant ce temps la.

Voici une photo de la dernière version. Dans son cadre d'origine un 750 Commando à remplacé le 99C.

Photo de 1986

Le petit chaperon Bleue

Hiver 1973 -

4 copains décident de partir pour une "concentre".

Destination Thouars à une centaine de Km -

 
Tout se passe bien jusqu'à mi-chemin ou la Gendarmerie Nationale en faction sur le bord de la D1-- les oreilles tendues captent un bourdonnement grandissant qui dépasse largement le niveau sonore règlementaire.

N'écoutant que leur courage et malgré le froid piquant de ce matin brumeux nos pandores descendent de l'estafette se postent au milieu de la sus dite D1-- attendent les futurs contrevenants et arrêtent tout ces moustiques hurlants. Malgré tous nos efforts pour limiter au mieux le bruit des moteurs, le niveau sonore les avaient attirés de loin.

 

 

 

 

 

 

 

Légende : A droite nous, à gauche eux derrière l'estafette, ils ne se sentaient pas photogéniques et se sont cachés. La photo est un peu floue rapport aux doigts gelés qui tiennent l'appareil photo.

Et voili voila, ils font le tour de nos montures, et verbalisent pour le bruit les pots détentes de mes 2 copains.

Et on reprit la route pour s'en aller chercher un peu de réconfort, pas longtemps. 20 km plus tard, nouvel arrêt avec un simple avertissement. Quelques km plus loin arrêt café chaud et grande discussion ou finalement on explose de rire devant la situation....

Et on reprit la route...... .pas longtemps. 20 km plus loin, nouvel arrêt avec un nouveau PV cette fois ci. Finalement les 4 copains sont arrivés à Thouars et ils s'en souviennent et en rient encore...

Motos en histoire, histoires de moto période 1

L'histoire commence en 1970, 1er boutons et 1ere mobylette. Rêves d'évasion et de liberté. Une spéciale , oui une orange quoi!

Qui avait déjà fait plusieurs tours de France et + à en juger par l'état général, mais payée 100 balles chez mon marchand de vélo préféré qui j'en étais persuadé la gardait uniquement pour moi dans son arrière cour. Le bonheur en quelques sortes, surtout pour moi, parce que le temps que je passai à essayer mes talents de mécanicien était au détriment des brillantes études auxquelles mes parents me destinaient.Au départ, de la selle il ne restait que la tôle comme elle embrayait sec et à très haut régime ça avait pour effet de me propulser à l'arrière de la mob. avec la selle à chaque démarrage...

PREMIERS ESSAIS EN MECANIQUE
Premiers essais en mécanique, le brouillon avec la peinture au pinceau (2 couches) gris tuyau de poele et le rouge émaillé à froid. Les premières recherches en matériel de récupération (ferrailleurs) De pièces en pièces la couleur puis le moteur ont commencé à briller au soleil. Premiers tours de roues, premiers avatars avec les forces de l'ordre, première(s) gamelle(s), une vraie école du feu dont mes jeans mes genoux et mes mains gardaient les brulures.

Viens la suite logique de la splendide "malag" 3 vitesses avec le pot de détente modèle révisé achetée aux même conditions chez mon marchand de mobylette préféré. Quelques souvenirs de cette 3 vitesses au guidon (en tournant la poignée), le bruit quand j'ai remplacé le pot de série par un pot de détente.

Elle n'allait pas plus vite pour autant donc, pour ajouter un peu de folklore dans notre quartier le pot a été coupé vidé ressoudé et remonté, gonflage complété par un Dell'Orto de 19, le tout d'occasion et déjà bien usé. Et à quelle VITESSEEESSS au moins du 90. Enfin, 90 valeur sur l'indice de Marseille parce en réalité un bon 80 c'est déjà pas mal.
Et un bruit magique, surtout pour nos oreilles, la magie en question n'était pas partagée par tout le monde à en croire les regards furibonds que le clampin local nous lançait. Puis le grand saut se fait grâce à une 125 Terrot ETDE de 1953. Nous sommes en 1972 je profite de mes 16 ans pour passer le code et nous voila partis bras dessus bras dessous à la découverte du monde. La Rochelle, Bordeaux, Massif central + quelques concentres pour satisfaire ma curiosité naturelle et découvrir le monde éclectique de la moto.

Photo prise sur le site de "arbracamdijon"

Je vois votre moue dubitative à l'apparition de la photo de cette Terrot. Ne vous lancez pas dans de trop hâtives conclusions ou dans des gesticulations de mandibule qui vous entraineraient sans détour dans l' erreur.

ELLE EST TRES BIEN CETTE PETITE Le moteur, à son rythme vous entraine fidèlement vers l'avenir, en escaladant bravement les cotes et en abordant joyeusement les descentes. Son bruit est plus près du bourdon de Michel Leeb que du moulin à café et donc supportable. Avec en plus un appétit d'oiseau. Pour les besoins indispensables des modifications que je lui ai fait subir 5 au moins sont passées sur l'établi. Cette version est une rigide, seule la selle est suspendue, c'est surprenant mais le confort est bon. La V2 déjà plus élaborée possédait 2 amortisseurs Ar, le moteur aux petits soins développait quelques chevaux en plus.

Voici une photo la V3.
Légende : Ha, par quel bout on commence? Réservoir de Malaguti, phare antibrouillard de voiture, pot d'échappement de 175 Puch, selle maison, amortisseurs de mobylette, bracelets de 50, commandes reculées, 2 pneus flèche d'or et une peinture perso...




Des Terrots j'en avais pour 50francs avec la déferlante de motos japonaises c'était "old" et personne n'en voulais. Cette situation m'a permis de constituer un stock inépuisable de pièces et d'exprimer ma passion.

A 16 ans l'imagination accompagnée du système D ça donne des ailes.

Le plus dur était de trouver le nombre de bouchons de liège suffisant pour refaire les disques de l'embrayage qui supportaient mal la conduite "café racer"...Les copains m'ont aidés à refaire le monde et l'embrayage.


Ajoutez le pignon baladeur 3/4 très sensible au calage qui éclatait facilement le carter de boite, une dynamo avec son régulateur et un faisceau électrique à refaire et voici la meilleure recette pour apprendre le fonctionnement de la boite de vitesse et du reste.

Une idée restait dans les cartons c'est un modèle choper, après une ébauche il est resté a l'état de projet...... Fin de l'épisode.

La suivante fut une superbe Yamaha 125 RD grâce à laquelle je prolongeais mes voyages Landes, Pyrénées, Périgord, Paul Ricard, Lozère, Corrèze, Limousin... Chaque été la recette du travail estival et des petits travaux en extra partaient en voyages. Un proverbe pas chinois du tout dit "quand tu ménage ta monture tu roule pas avec alors fait moins le ménage et roule plus".

Légende : 16,5 ch, technologie de pointe...Cette machine performante perçait trop facilement le piston droit, ce qui m'est arrivé à Marseille et je remercie les amis rencontrés sur la Canebière sans leur aide mon voyage s'arrêtait là.

C'est cette année la (1975) que au retour de vendanges je passe le permis de moto. Dans le garage m'attendais une très vieille et honorable bitza vendue une bouchée de pain par Christian.