samedi 28 2008

Motos en histoire, histoires de moto période 1

L'histoire commence en 1970, 1er boutons et 1ere mobylette. Rêves d'évasion et de liberté. Une spéciale , oui une orange quoi!
Qui avait déjà fait plusieurs tours de France et + à en juger par l'état général, mais payée 100 balles chez mon marchand de vélo préféré qui j'en étais persuadé la gardait uniquement pour moi dans son arrière cour. Le bonheur en quelques sortes, surtout pour moi, parce que le temps que je passai à essayer mes talents de mécanicien était au détriment des brillantes études auxquelles mes parents me destinaient.Au départ, de la selle il ne restait que la tôle comme elle embrayait sec et à très haut régime ça avait pour effet de me propulser à l'arrière de la mob. avec la selle à chaque démarrage...

PREMIERS ESSAIS EN MECANIQUE
Premiers essais en mécanique, le brouillon avec la peinture au pinceau (2 couches) gris tuyau de poele et le rouge émaillé à froid. Les premières recherches en matériel de récupération (ferrailleurs)
De pièces en pièces la couleur puis le moteur ont commencé à briller au soleil. Premiers tours de roues, premiers avatars avec les forces de l'ordre, première(s) gamelle(s), une vraie école du feu dont mes jeans mes genoux et mes mains gardaient les brulures.

Viens la suite logique de la splendide "malag" 3 vitesses avec le pot de détente modèle révisé achetée aux même conditions chez mon marchand de mobylette préféré.
Quelques souvenirs de cette 3 vitesses au guidon (en tournant la poignée), le bruit quand j'ai remplacé le pot de série par un
pot de détente.

Elle n'allait pas plus vite pour autant donc, pour ajouter un peu de folklore dans notre quartier le pot a été
coupé vidé ressoudé et remonté, gonflage complété par un Dell'Orto de 19, le tout d'occasion et déjà bien usé. Et à quelle VITESSEEESSS au moins du 90. Enfin, 90 valeur sur l'indice de Marseille parce en réalité un bon 80 c'est déjà pas mal.
Et un bruit magique, surtout pour nos oreilles, la magie en question n'était pas partagée par tout le monde à en croire les regards furibonds que le clampin local nous lançait.
Puis le grand saut se fait grâce à une 125 Terrot ETDE de 1953. Nous sommes en 1972 je profite de mes 16 ans pour passer le code et nous voila partis bras dessus bras dessous à la découverte du monde. La Rochelle, Bordeaux, Massif central + quelques concentres pour satisfaire ma curiosité naturelle et découvrir le monde éclectique de la moto
.







Photo prise sur le site de "arbracamdijon"




Je vois votre moue dubitative à l'apparition de la photo de cette Terrot. Ne vous lancez pas dans de trop hâtives conclusions ou dans des gesticulations de mandibule qui vous entraineraient sans détour dans l' erreur.

ELLE EST TRES BIEN CETTE PETITE Le moteur, à son rythme vous entraine fidèlement vers l'avenir, en escaladant bravement les cotes et en abordant joyeusement les descentes. Son bruit est plus près du bourdon de Michel Leeb que du moulin à café et donc supportable. Avec en plus un appétit d'oiseau. Pour les besoins indispensables des modifications que je lui ai fait subir 5 au moins sont passées sur l'établi. Cette version est une rigide, seule la selle est suspendue, c'est surprenant mais le confort est bon. La V2 déjà plus élaborée possédait 2 amortisseurs Ar, le moteur aux petits soins développait quelques chevaux en plus.



Voici une photo la V3.
Légende : Ha, par quel bout on commence? Réservoir de Malaguti, phare antibrouillard de voiture, pot d'échappement de 175 Puch, selle maison, amortisseurs de mobylette, bracelets de 50, commandes reculées, 2 pneus flèche d'or et une peinture perso...




Des Terrots j'en avais pour 50francs avec la déferlante de motos japonaises c'était "old" et personne n'en voulais. Cette situation m'a permis de constituer un stock inépuisable de pièces et d'exprimer ma passion.


A 16 ans l'imagination accompagnée du système D ça donne des ailes.
Le plus dur était de trouver le nombre de bouchons de liège suffisant pour refaire les disques de l'embrayage qui supportaient mal la conduite "café racer"...Les copains m'ont aidés à refaire le monde et l'embrayage.


Ajoutez le pignon baladeur 3/4 très sensible au calage qui éclatait facilement le carter de boite, une dynamo avec son régulateur et un faisceau électrique à refaire et voici la meilleure recette pour apprendre le fonctionnement de la boite de vitesse et du reste.

Une idée restait dans les cartons c'est un modèle choper, après une ébauche il est resté a l'état de projet...... Fin de l'épisode.







La suivante fut une superbe Yamaha 125 RD grâce à laquelle je prolongeais mes voyages Landes, Pyrénées, Périgord, Paul Ricard, Lozère, Corrèze, Limousin... Chaque été la recette du travail estival et des petits travaux en extra partaient en voyages. Un proverbe pas chinois du tout dit "quand tu ménage ta monture tu roule pas avec alors fait moins le ménage et roule plus".

Légende : 16,5 ch, technologie de pointe...Cette machine performante perçait trop facilement le piston droit, ce qui m'est arrivé à Marseille et je remercie les amis rencontrés sur la Canebière sans leur aide mon voyage s'arrêtait là.

C'est cette année la (1975) que au retour de vendanges je passe le permis de moto. Dans le garage m'attendais une très vieille et honorable bitza vendue une bouchée de pain par Christian.

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