lundi 30 2008

Balade en Italienne

De fil en aiguille, ou de tour de roue en tour de roue. Un petit tour en Italienne était incontournable.
DUCATI 750 GT

Voici un site qui en présente une superbe "Machinery cleanery"


Elle est resté au fond du jardin, après un accident faute de place l'ancien propriétaire l'a entreposé dehors. La base était complète mais malheureusement en très mauvais état et la carrosserie était irrécupérable.
 
 
Mais c'était bien la Ducati 750 GT

C'est plus une épave qu'une moto, le temps a laissé des traces indélébiles.

Démontage intégral, inventaire des pièces et vu l'état de l'ensemble impossible de faire tourner le moteur avant.

Le stock de pièces amassées depuis maintenant quelques années va bien m'aider à refaire la moto.

Et de vis en écrous la moto fut démontée entièrement, les pièces nettoyées une à une.
  • Une nouvelle selle
  • Un nouveau pot d'échappement
  • Un nouveau phare chromé de triumph
  • Un garde boue Avant
  • Une reprise du faisseau électrique
  • Une peinture neuve
  • Deux pneus neufs
  • Controle de la mécanique, joints, culasse, soupapes, serrages..
Et j'en oublie mais ça date déjà de 1978...

Sortant de mes vieilles et honorables Anglaises, un 750 GT c'est une bombe et oui je confirme elle va vite et fort, dans un bruit formidable produit des ses merveilleux pots conti.

Emotion.

Bitza, bitza, vous avez dit bitza.

Bitza, c'est un mélange de genre, un moteur de Yamaha, un cadre de suzuki, des roues de Honda et ça fait une moto.
Plus facile à écrire qu'à faire. Mécaniquement et aujourd'hui,....
la répression policière rend la tache dangereuse. A l'époque c'était plus facile et comme en plus ils n'y connaissaient pas grand chose on ne se posait même pas la question.
Dans un hangar m'attendait une Norton, le cadre provenait d'un BSA A7, le moteur d'une Norton Dominator modèle7 de 500cc La roue Ar. de la Norton et la roue Av de la BSA. Une bonne couche de peinture bleue sur le réservoir un splendide logo Norton peint à la main une selle gus kunt. Le montage plus ou moins heureux du moteur de travers dans le cadre les fuites d'huile font que j'ai rapidement démonté la moto pour reprendre du début. Mais j'avais ma première moto et j'en était pleinement heureux. La tache devenait plus ardue, les pièces de Terrot étaient facile à trouver il suffisait de se rendre chez un ferrailleur et de se baisser pour ramasser les morceaux (c'est comme ça que j'ai trouvé un excellent moteur).


BIENVENU DANS LE MONDE DES ANGLAISES

Pour mon Anglaise rien, il a fallu chercher ailleurs et comme c'est aussi une machine des années 50 il y en avait des bouts dans les fonds des garages J'ai récupéré ce que j'ai pu. Démontage de la moto, réajustement des pièces repositionnement du moteur dans le cadre, un réservoir de BSA A7 avec de jolis flancs chromés, les écussons ad oc, une selle "normale" un phare de triumph une robe noire sur le tout et ma Norton BSA BITZA roulait.

L'éducation à la conduite sur ces machines m'a appris à rouler en tenant compte de l'existence des autres sur la route, les freins étaient pratiquement inexistants le freinage se faisait à la boite pour profiter au mieux du frein moteur qui lui était efficace, du fait de de moteur "longue course".

Légende: ça donne à peu près cette moto dont la photo est prise sur www.vintagebike.co.uk, avec un avant différent et un moteur de Norton.
Coté performances il était possible de rouler à 120 km/h maxi à condition de ne pas insister trop longtemps. Au final une très belle moto dont j'étais très fier.

Malheureusement pas longtemps, une nuit, la moto stationnée dans une petite rue à disparue, volée....Colère et indignation, bouleversement et désespoir du motard. Impossible l'histoire ne va pas s'arrêter là, sur une disparition?

SALUT PALU


Je commençais à connaître un peu de monde dans le milieu et un ami, PALU m'a dit qu'il avait commencé le remontage d'une Norton 600cc sa description m'a plu le prix était raisonnable et surtout supportable car ma bourse était plate. Me voilà propriétaire d'une NORTON DOMINATOR 99C à finir....

A la première "Anglaise" je ne connaissait rien de ces machines sauf bien sur ce que les conversations de motards avertis m'avaient fait comprendre. Je résume ça n'avance pas ça fume et ça pisse l'huile
.

Hey hey hey.. restez calmes! La polémique des années 70 ne va pas repartir pour autant et de toutes les manières elles ont disparues ou ce sont des grands mères qui du haut de leur grand âge réclament votre respect.

Et en comparaison avec des 500CB, 4 pots et autres Kawa H2 H3 il est évident que ces Ladies restaient en arrière cependant il y a une âme dans ces machines je le découvrais en 1975 et je le pense toujours. Vu la rumeur, j'ai mis toute mon expérience à terminer cette 99C pour qu'elle ronronne, soit fiable et ne fuie pas. Démontage, peinture, visserie neuve, rondelles freins, frein de filet, pâte à joints. Le circuit électrique fut le plus dur à réaliser, l'alternateur 6v en mauvais état donnait un courant trop faible et irrégulier, le montage d'une magnéto en remplacement du delco d'origine résolu le problème. l'alternateur ne fournissait que l'éclairage et les accessoires qui se résumaient à Veilleuses, code, phare, et feu stop.

Légende : Cadre featherbed, allumage par magnéto, moteur 600cc Norton de 1960

Sur cette version 1 le freinage restait très médiocre et la fourche à rapidement été changée par une version commando avec son frein à disque.

Voici une photo de cette version qui restera une monture fidèle jusqu'en 1987....D'autre motos m'ont permis de découvrir l'Europe mais celle ci restera une des meilleures. Couple moteur, maniabilité, mélodie,

Légende : Selle feu Ar et Av de Triumph, compteur maison, petit renfort sous le colonne de direction et pas de traces sous la moto.
Photo de 1976


Sachut Limel

Quelques copains avec lesquels je roulais ont été conquis par cette machine après une traversée de la France par le massif central pour rejoindre le Castelet au point d'avoir envie d'y gouter et acheter la dernière version de l'époque la 850.
Cette Norton m'a permis de Voyager et à été vendue en 1987. Entre temps, La France L'Italie, la Belgique, Les Pays Bas...Bien sur de nombreuses modifications et quelques autres moto pendant ce temps la.



Voici une photo de la dernière version. Dans son cadre d'origine un 750 Commando à remplacé le 99C.

Photo de 1986

Le petit chaperon Bleue


Hiver 1973 -

4 copains décident de partir pour une "concentre".
Destination Thouars à une centaine de Km -
 
Tout se passe bien jusqu'à mi-chemin ou la Gendarmerie Nationale en faction sur le bord de la D1-- les oreilles tendues captent un bourdonnement grandissant qui dépasse largement le niveau sonore règlementaire.

N'écoutant que leur courage et malgré le froid piquant de ce matin brumeux nos pandores descendent de l'estafette se postent au milieu de la sus dite D1-- attendent les futurs contrevenants et arrêtent tout ces moustiques hurlants. Malgré tous nos efforts pour limiter au mieux le bruit des moteurs, le niveau sonore les avaient attirés de loin.
 




 
 
 
 
 
 
Légende : A droite nous, à gauche eux derrière l'estafette, ils ne se sentaient pas photogéniques et se sont cachés. La photo est un peu floue rapport aux doigts gelés qui tiennent l'appareil photo.

Et voili voila, ils font le tour de nos montures, et verbalisent pour le bruit les pots détentes de mes 2 copains.

Et on reprit la route pour s'en aller chercher un peu de réconfort, pas longtemps. 20 km plus tard, nouvel arrêt avec un simple avertissement. Quelques km plus loin arrêt café chaud et grande discussion ou finalement on explose de rire devant la situation....

Et on reprit la route...... .pas longtemps. 20 km plus loin, nouvel arrêt avec un nouveau PV cette fois ci. Finalement les 4 copains sont arrivés à Thouars et ils s'en souviennent et en rient encore...

samedi 28 2008

Motos en histoire, histoires de moto période 1

L'histoire commence en 1970, 1er boutons et 1ere mobylette. Rêves d'évasion et de liberté. Une spéciale , oui une orange quoi!
Qui avait déjà fait plusieurs tours de France et + à en juger par l'état général, mais payée 100 balles chez mon marchand de vélo préféré qui j'en étais persuadé la gardait uniquement pour moi dans son arrière cour. Le bonheur en quelques sortes, surtout pour moi, parce que le temps que je passai à essayer mes talents de mécanicien était au détriment des brillantes études auxquelles mes parents me destinaient.Au départ, de la selle il ne restait que la tôle comme elle embrayait sec et à très haut régime ça avait pour effet de me propulser à l'arrière de la mob. avec la selle à chaque démarrage...

PREMIERS ESSAIS EN MECANIQUE
Premiers essais en mécanique, le brouillon avec la peinture au pinceau (2 couches) gris tuyau de poele et le rouge émaillé à froid. Les premières recherches en matériel de récupération (ferrailleurs)
De pièces en pièces la couleur puis le moteur ont commencé à briller au soleil. Premiers tours de roues, premiers avatars avec les forces de l'ordre, première(s) gamelle(s), une vraie école du feu dont mes jeans mes genoux et mes mains gardaient les brulures.

Viens la suite logique de la splendide "malag" 3 vitesses avec le pot de détente modèle révisé achetée aux même conditions chez mon marchand de mobylette préféré.
Quelques souvenirs de cette 3 vitesses au guidon (en tournant la poignée), le bruit quand j'ai remplacé le pot de série par un
pot de détente.

Elle n'allait pas plus vite pour autant donc, pour ajouter un peu de folklore dans notre quartier le pot a été
coupé vidé ressoudé et remonté, gonflage complété par un Dell'Orto de 19, le tout d'occasion et déjà bien usé. Et à quelle VITESSEEESSS au moins du 90. Enfin, 90 valeur sur l'indice de Marseille parce en réalité un bon 80 c'est déjà pas mal.
Et un bruit magique, surtout pour nos oreilles, la magie en question n'était pas partagée par tout le monde à en croire les regards furibonds que le clampin local nous lançait.
Puis le grand saut se fait grâce à une 125 Terrot ETDE de 1953. Nous sommes en 1972 je profite de mes 16 ans pour passer le code et nous voila partis bras dessus bras dessous à la découverte du monde. La Rochelle, Bordeaux, Massif central + quelques concentres pour satisfaire ma curiosité naturelle et découvrir le monde éclectique de la moto
.







Photo prise sur le site de "arbracamdijon"




Je vois votre moue dubitative à l'apparition de la photo de cette Terrot. Ne vous lancez pas dans de trop hâtives conclusions ou dans des gesticulations de mandibule qui vous entraineraient sans détour dans l' erreur.

ELLE EST TRES BIEN CETTE PETITE Le moteur, à son rythme vous entraine fidèlement vers l'avenir, en escaladant bravement les cotes et en abordant joyeusement les descentes. Son bruit est plus près du bourdon de Michel Leeb que du moulin à café et donc supportable. Avec en plus un appétit d'oiseau. Pour les besoins indispensables des modifications que je lui ai fait subir 5 au moins sont passées sur l'établi. Cette version est une rigide, seule la selle est suspendue, c'est surprenant mais le confort est bon. La V2 déjà plus élaborée possédait 2 amortisseurs Ar, le moteur aux petits soins développait quelques chevaux en plus.



Voici une photo la V3.
Légende : Ha, par quel bout on commence? Réservoir de Malaguti, phare antibrouillard de voiture, pot d'échappement de 175 Puch, selle maison, amortisseurs de mobylette, bracelets de 50, commandes reculées, 2 pneus flèche d'or et une peinture perso...




Des Terrots j'en avais pour 50francs avec la déferlante de motos japonaises c'était "old" et personne n'en voulais. Cette situation m'a permis de constituer un stock inépuisable de pièces et d'exprimer ma passion.


A 16 ans l'imagination accompagnée du système D ça donne des ailes.
Le plus dur était de trouver le nombre de bouchons de liège suffisant pour refaire les disques de l'embrayage qui supportaient mal la conduite "café racer"...Les copains m'ont aidés à refaire le monde et l'embrayage.


Ajoutez le pignon baladeur 3/4 très sensible au calage qui éclatait facilement le carter de boite, une dynamo avec son régulateur et un faisceau électrique à refaire et voici la meilleure recette pour apprendre le fonctionnement de la boite de vitesse et du reste.

Une idée restait dans les cartons c'est un modèle choper, après une ébauche il est resté a l'état de projet...... Fin de l'épisode.







La suivante fut une superbe Yamaha 125 RD grâce à laquelle je prolongeais mes voyages Landes, Pyrénées, Périgord, Paul Ricard, Lozère, Corrèze, Limousin... Chaque été la recette du travail estival et des petits travaux en extra partaient en voyages. Un proverbe pas chinois du tout dit "quand tu ménage ta monture tu roule pas avec alors fait moins le ménage et roule plus".

Légende : 16,5 ch, technologie de pointe...Cette machine performante perçait trop facilement le piston droit, ce qui m'est arrivé à Marseille et je remercie les amis rencontrés sur la Canebière sans leur aide mon voyage s'arrêtait là.

C'est cette année la (1975) que au retour de vendanges je passe le permis de moto. Dans le garage m'attendais une très vieille et honorable bitza vendue une bouchée de pain par Christian.

Mini VAN evasion

Camping MiniVan 807 2008 2L Hdi 140 Cv - (deuxième génération) 5 places assises, portes coulissantes motorisées Sièges conducteur et passage...